Vous cherchez un logiciel pour compresser une image et la diffuser sur les réseaux sociaux ou à vos amis ? Notre guide est fait pour vous. En quelques minutes, on vous donne les clefs pour choisir les outils les mieux adaptés à vos besoins.
Les principaux types de format de photos en ligne
Avec les logiciels actuels, on peut aujourd’hui enregistrer un fichier dans une multitude de formats différents. La plupart d’entre eux permettent ainsi de compresser une image, avec différents avantages ou défauts selon la situation. Voici les principaux formats disponibles :
#1. Jpeg ou jpg
Le format JPEG, parfois abrégé JPG, est le format d’images le plus répandu dans le monde à ce jour. C’est aussi celui qu’on retrouve le plus souvent sur Internet. En effet, JPEG est un format universel et standardisé, qui peut se lire depuis n’importe quel navigateur web, sur tout appareil.
Par ailleurs, enregistrer une image au format JPEG a pour intérêt de produire un fichier extrêmement léger, donc rapide à télécharger. Si vous devez compresser une image pour gagner de la place, ou la rendre plus simple à télécharger, le format JPEG est donc optimal. Attention toutefois, les enregistrements en JPG engendrent une perte de qualité de l’image, qui est irréversible.
#2. Png
PNG est un format très populaire, c’est d’ailleurs le deuxième le plus employé sur Internet. L’image est encodée et compressée sans perte de qualité. Par conséquent, le poids enregistré en PNG est, en moyenne, 7 fois plus lourd que celui enregistré en JPG (à résolution égale). Ainsi, le PNG permet de restituer tout le réalisme d’une photo, grâce à sa prise en compte de 16 millions de couleurs distinctes.
En général, le PNG est employé sur Internet pour afficher des logos, ou certains designs commerciaux. En effet, son principal avantage pratique par rapport au JPG est la gestion de la transparence. Ainsi, en enregistrant une image en PNG, vous pouvez afficher un sujet détouré sur un arrière-plan limpide. (là où le JPG ajoute du blanc à la place).
#3. Gif
Premier format à avoir permis l’échange de photos en ligne, le GIF est l’ancienne version du PNG. Comme son héritier, il permet de compresser une image sans perte de qualité. Attention toutefois, le GIF ne permet d’afficher que 256 couleurs (8 bits), là où le PNG en affiche … 16 millions. Cette limite chromatique passe inaperçue lorsqu’il faut convertir un logo ou un design minimaliste.
En revanche, les photos souffrent de cette limite. Et ainsi, le GIF leur donne un aspect délavé caractéristique. GIF n’est donc, a priori, pas le plus approprié pour compresser une photo.
De plus, son algorithme de compression plus ancien l’a conduit à être remplacé, bien souvent, par le PNG. Ce dernier permet en effet de produire des fichiers de poids plus légers. Néanmoins, le GIF reste encore très employé sur les réseaux sociaux.
En effet, sa particularité est de pouvoir afficher une succession animée d’images. Et à l’inverse d’une vidéo, son chargement est presque instantané. Cela participe du phénomène des « mêmes », dont une large partie est animée et encodée en GIF.
#4. Pdf
Créé par Adobe, le format PDF a été pensé pour échanger tous types de fichier de façon simplissime. Le principe est le suivant : un format dans lequel on peut enregistrer des objets aussi différents que des tableaux Excel, du texte, des photos ou des images matricielles … Seule condition pour utiliser un PDF : que celui allant le télécharger dispose d’un lecteur open-source sur sa machine.
Le format PDF est donc adapté à l’échange d’informations en milieu professionnel. Si vous souhaitez joindre dans le même fichier, une image, un bloc de texte et un tableau, c’est pour le PDF qu’il faut opter. Attention toutefois, une image enregistrée en version PDF ne peut pas être affichée sur une page web.
#5. TIFF
Le format TIFF est souvent employé par les photographes professionnels. Se rapprochant grandement du format PNG, il permet de compresser une image sans perte de qualité.
Il a toutefois les faveurs des professionnels de la photo car, au contraire du format PNG, il gère les couleurs CMJN qui sont très utilisées en impression. En revanche, le poids d’un fichier TIFF est souvent élevé, ce qui le rend inadapté à un usage en web design.
#6. Psd (photoshop document)
Le fichier PSD est utilisé par Photoshop pour sauvegarder des informations sur le traitement d’une image. Ainsi, il intègre différents calques qui peuvent être retirés ou modifiés à loisir. Et chaque calque correspond à une retouche, un collage, un traitement des couleurs, etc.
Le PSD est adapté à la gestion de projets photo. Il n’occasionne aucune perte de qualité, mais s’avère très lourd. Il ne permet pas non plus l’affichage direct d’une image, pour qui ne possède pas l’application Photoshop.
#7. Svg
SVG permet l’enregistrement d’images dites matricielles. Enregistrée en SGV, l’image matricielle est presque toujours un design. Son avantage : pouvoir être redimensionnée à loisir, et agrandie sans perte de qualité.
Le SVG est donc habituellement manié par les designers. Compresser une photo en SVG n’est par contre pas optimal. En effet, une perte de qualité serait à prévoir, sans pour autant concurrencer le poids plume d’un fichier JPG.
#8. Eps
Comme le SVG, le EPS permet l’enregistrement d’images matricielles. Toutefois, là où le SVG est optimal pour un affichage sur le web, le format EPS est plutôt conçu pour l’impression. On l’emploie souvent pour tirer de grandes affiches publicitaires à exposer au centre-ville.
A voir : Banques d’images gratuites libres de droits
Meilleurs logiciels pour compresser une image en ligne
Vous cherchez un logiciel pour compresser une image en ligne ? Le comparatif ci-dessous devrait vous aider à trouver l’outil adapté à vos besoins :
#1. Compressor
Le premier logiciel de notre comparatif permet de compresser une image gratuitement, grâce à deux modes préréglés. En effet, la version de base de Compressor vous laisse choisir entre une compression « lossy » ou « lossless ».
Dans le premier cas, vous observez une légère perte de qualité, mais une réduction importante du poids de votre image. C’est un choix idéal pour optimiser le temps de chargement de votre site web.
Dans le second cas, vous pouvez gagner de l’espace sans observer de significative perte de qualité.
Point notable : Compressor prend en charge les images SVG, ce qui n’est pas le cas de la plupart de ses concurrents.
Fondé sur un modèle freemium, Compressor propose un forfait payant à l’année, qui octroie l’accès à des outils supplémentaires. Ainsi, pour 50$/an, on peut redimensionner la taille d’une image avant compression.
On peut aussi accéder à différentes options pour optimiser la qualité, ou renommer automatiquement chaque image. Pour traiter des images en série, et pour préserver leurs métadonnées, il faut aussi opter pour ce plan payant.
- Interface moderne et intuitive
- Prend en charge les fichiers JPEG, PNG, SVG, GIF et WEBP
- Deux modes de compression préréglés par défaut
- Ne permet de télécharger qu’une image à la fois
- Téléchargement limité à 10 mo (en version gratuite).
- Limite de 50 images par jour (en version gratuite)
#2. Optimizilla
Optimizilla est un autre logiciel permettant la compression d’une image en ligne. Son interface est simple, minimaliste, et rapide au chargement, ce qui est toujours appréciable. Au contraire de Compressor, Optimizilla permet de traiter gratuitement jusqu’à 20 images à la fois.
C’est un atout majeur dans une optique professionnelle, si vous travaillez sur un site web ou que vous désirez envoyer des photos par email. De plus, Optimizilla profite d’un outil qui permet de visualiser, en temps réel, l’effet de la compression sur la qualité d’image.
En revanche, le fonctionnement de cet outil se limite aux versions JPG, PNG et GIF, à l’exclusion du SVG donc.
Logiciel 100% gratuit, les créateurs se financent grâce aux bannières publicitaires présentes sur leur site web.
- Interface simple et minimaliste
- Outil qui permet de visualiser en temps réel l’effet de la compression sur la qualité de l’image
- Prend en charge les fichiers JPEG, PNG, GIF et PDF
- Permet de télécharger jusqu’à 20 images à la fois.
- Ne permet pas de redimensionner la taille de l’image
- Ne prend pas en charge SVG
A voir : Meilleurs logiciels de retouches photo gratuits
#3. TinyPNG
Comme son nom l’indique, TinyPNG se veut spécialiste du traitement d’image PNG. Néanmoins, on peut aussi l’utiliser pour la compression d’une image JPG ou WEBP.
Son interface, ludique et conviviale, a l’avantage de fonctionner sans publicités. Le site web est aussi didactique, en intégrant des tutoriels d’utilisation (encore non traduits de l’anglais, hélas).
Le fonctionnement de son algorithme de compression repose sur la réduction du nombre de couleurs affichées. Ainsi, sur une image simple, qui n’intègre que peu de couleurs, le résultat peut être remarquable. Sur un dessin typiquement, TinyPNG permet une compression allant jusqu’à 70% du poids initial d’un fichier.
TinyPNG dispose d’une version pro, accessible pour 39$/an. Cette version pro permet notamment de travailler des images pesant jusqu’à 75Mb. Elle débloque aussi une API et une extension WordPress, ce qui permet d’automatiser les compressions d’images dans un cadre professionnel. En revanche, TinyPNG ne permet encore, en aucun cas, de redimensionner une image avant sa compression.
- Interface ludique et conviviale
- Permet de réduire jusqu’à 70% du poids d’une image sans altérer sa qualité ni sa résolution.
- Prend en charge les fichiers JPEG, PNG et WEBP
- Permet de télécharger jusqu’à 20 images à la fois.
- Ne permet pas de redimensionner la taille de l’image
- Ne prend pas en charge SVG
- Téléchargement limité à 5Mo.
#4. CompressJPEG
CompressJPEG est une copie d’Optimizilla. Sans surprise, son interface est donc très similaire, et les deux logiciels comprennent à peu près le même ensemble d’options.
Néanmoins, CompressJPEG prend en charge les images en PDF. Il permet également de télécharger une série d’images en un même fichier ZIP. Cela peut ainsi faciliter leur envoi par email. Ces deux dernières options ne sont pas encore proposées par Optimizilla.
À l’instar de son inspirateur, CompressJPEG est entièrement gratuit. Ses créateurs sont ainsi rémunérés par les publicités affichées sur leur site web.
- Interface simple et minimaliste
- Outil qui permet de visualiser en temps réel l’effet de la compression sur la qualité de l’image
- Prend en charge les fichiers JPEG, PNG, GIF et PDF
- Permet de télécharger jusqu’à 20 images à la fois.
- Ne permet pas de redimensionner la taille de l’image
- Ne prend pas en charge SVG
#5. I love IMG
I love IMG est un logiciel multi-outils. Véritable alternative en ligne à Photoshop, il octroie une grande possibilité d’options pour traiter vos images rapidement. Ainsi, il permet de faire des retouches, de convertir du HTML en image, ou d’imprimer des filigranes virtuels sur vos photos.
Pour compresser une image, il est pratique, en ce qu’il prend en charge presque tous les formats de fichier connus à ce jour. De plus, il permet la conversion d’un format à l’autre, ainsi que le recadrage et le changement de taille.
I love IMG propose une version premium, accessible pour 6€/mois. Cette version permet notamment de traiter des séries d’images en simultané.
- Interface moderne et intuitive
- Prend en charge presque tous les formats
- Permet la conversion d’un format à l’autre
- Permet de recadrer et changer la taille d’une image
- Ne traite les images qu’une par une en version gratuite.
#6. ezGIF
Enfin, le dernier des logiciels de notre sélection est spécialisé dans le GIF. ezGIF permet ainsi de convertir presque n’importe quelle image en GIF. De plus, le logiciel intègre une grande série d’outils qui permettent de retravailler ce GIF. Atout majeur : ezGIF permet de convertir une vidéo en animation GIF.
EzGIF est un logiciel gratuit, entièrement financé par la publicité.
- Permet de convertir presque n’importe quelle image en GIF
- Permet de convertir une vidéo en animation GIF
- Permet de redimensionner un GIF, ou d’optimiser sa qualité.
- Interface en anglais, et au design suranné
Compresser une image : quelques conseils ?
Compresser une image a pour but de réduire son poids. Cela permet de gagner de l’espace sur un serveur ou de réduire le temps de chargement d’une page web. Or, pour éviter d’alourdir inutilement le poids d’un fichier, il y a quelques astuces à connaître :
Avant compression, assurez-vous que la résolution de votre image ne dépasse pas vos besoins
En premier lieu, il est important de rappeler que le poids d’un fichier est avant tout corrélé à sa résolution. On appelle « résolution » la quantité de pixels constitutifs d’une image. Le principe est le suivant : au plus vous avez besoin d’afficher une image de grande taille, au plus vous devez augmenter sa résolution.
A voir aussi : Format story Instagram : le guide des dimensions idéales
En effet, si l’image que vous devez afficher est un logo miniature dans le coin de votre page web, il est inutile d’opter pour une résolution de 1920x1080px. Une résolution 10 fois inférieure suffira souvent.
De plus, la résolution des images d’un site web affiché en version mobile peut être réduite, par rapport à sa version bureau. En effet, par sa plus petite taille, l’écran d’un smartphone contient moins de pixels qu’un écran de bureau moyen. Il serait donc inutile de faire télécharger aux utilisateurs de mobile des images de très haute résolution.
Choisissez le format le plus adapté à l’image que vous devez compresser
Par ailleurs, le format d’image à une lourde influence sur le poids final d’un fichier. À cet égard, rappelons qu’une image compressée en PNG est, en moyenne, 7 fois plus lourde que la même compressée en JPEG.
Au sein même du format PNG, il est possible de choisir entre PNG-8, -16, -24 ou -32. Chaque format affiche ainsi un nombre de couleurs différent. Or, en principe, retenez qu’il vaut mieux afficher davantage de couleurs pour conserver la qualité d’une photo. Une économie d’espace peut en revanche être faite sur la plupart des dessins et des designs.
FAQ – Logiciel pour compresser une image
Une image compressée en PNG est, en général, 7 fois plus lourde que la même compressée en JPEG. Toutefois, attendez avant d’exclure le PNG de votre boîte à outils : il s’avère en effet utile pour gérer la transparence. Si vous voulez afficher un sujet détouré sur votre site web, le PNG fait ainsi partie des meilleurs choix.
Cependant, pour compresser une photo en ligne dénuée de transparence, le JPG est en principe mieux adapté.
Compresser les images est crucial pour le référencement naturel, car cela améliore la vitesse de chargement des pages web. Les moteurs de recherche accordent une grande importance à la vitesse de chargement, car cela affecte directement l’expérience utilisateur. En compressant les images, leur taille est réduite sans perdre beaucoup de qualité, ce qui permet de réduire le temps de chargement et d’améliorer la vitesse du site. Cela peut aider à améliorer la visibilité et la performance globale du site dans les résultats de recherche. Il y a évidemment d’autres facteurs comme les Core Web Vitals de Google.